Les invité(e)s
Du lundi au vendredi, en fin d’après-midi, je tente de décrypter dans un langage le plus commun possible les soubresauts de la politique européenne. Et quand durant 3 jours, je viens à Strasbourg pour suivre la session plénière du Parlement européen, ces deux heures d’antenne en direct me suivent.
Lors de ma première année ici, les invité(e)s qui venaient s’exprimer dans mon émission, faisaient l’objet d’un véritable plan de bataille : premiers contacts par téléphone, puis un e-mail pour officialiser l’invitation, relance téléphonique et enfin inscription à l’agenda de la présence.
Cette organisation était facile à tenir sur une émission mensuelle et pré-enregistrée.
En revanche, avec une quotidienne en direct, c’est une autre musique. Là ou je pouvais m’adapter aux emplois du temps pour caler mes temps d’interviews, désormais, je suis contraint au créneau 17/19h.
Le résultat est que désormais, il m’arrive de m’installer en studio, voir le voyant rouge de l’antenne s’allumer, sans trop savoir qui passera ou non la porte du studio.
J’ai pris l’habitude de compter sur des réponses incertaines "on va essayer de trouver un moment de libre pour venir"...quoi qu’il arrive à 17h le rouge antenne s’allumera et il faudra dérouler le programme comme si de rien n’était.
Hier soir, je me suis vraiment fait peur, aucune confirmation, que des hypothèses. Mais parfois, il est bon de compter sur sa "bonne étoile" : le studio n’a cessé de voir défiler du monde.